Quel est le niveau de difficulté d’un Hyrox ?

La difficulté de l'Hyrox varie vraiment selon l'intensité que tu es pret à y mettre

C’est probablement la question que j’entends le plus souvent quand je parle de l’Hyrox autour de moi : “Mais c’est dur, non ?” Et ma réponse est toujours la même : oui, c’est dur — mais pas comme tu l’imagines. Le niveau de difficulté d’un Hyrox va dépendre de toi et ta volonté de te faire pas (ou non).

L’Hyrox est une épreuve complète, exigeante, mais construite pour que chacun y trouve son défi personnel. Ce n’est pas une course réservée aux machines de guerre, mais elle ne fait de cadeau à personne.

Une difficulté physique réelle… mais progressive

la difficulté de l'Hyrox se fait surtout ressentir à partir du Sled Pull je trouve

L’Hyrox, c’est 8 kilomètres de course, entrecoupés de 8 ateliers fonctionnels : du rameur, du sled push, des fentes avec charge, des burpees, etc. L’effort est constant, et c’est l’accumulation qui fait mal. Tu passes sans pause du cardio à la force, de la technique à la résistance musculaire. Et tu recommences. Huit fois.

🗣️ “Tu passes du contrôle à la survie en quelques tours, sans savoir à quel moment exact tu as basculé.”
— extrait de ta newsletter du 20 avril

Quand tu entres dans l’Hyrox, tu sais à quoi t’attendre. Mais tu ne mesures la difficulté qu’en le vivant vraiment : le souffle qui lâche sur les burpees, les cuisses qui brûlent sur les lunges, les bras morts sur le sled pull.

La gestion de l’effort, le vrai défi caché

Ce n’est pas l’intensité maximale qui te fait plier, c’est la capacité à maintenir un effort constant sur près d’une heure, parfois plus. C’est une course contre l’érosion.

Dans ma préparation pour Chicago, j’ai appris que le plus dur n’est pas l’atelier en lui-même, mais ce qui se passe juste après. Ce moment où tu dois recourir, relancer les jambes, respirer, et garder ton plan de pacing sans t’effondrer.

L’Hyrox t’oblige à te connaître, à calibrer ta vitesse, à savoir quand lever le pied pour pouvoir attaquer plus tard. Et ça, ça ne s’improvise pas. Ça se construit.

Une difficulté mentale que peu anticipent

Sur le papier, les ateliers semblent “accessibles”. Mais l’enchaînement dans un cadre compétitif, avec un chrono, un public, et cette voix intérieure qui te dit d’arrêter à chaque transition, c’est autre chose.

Lors de ma deuxième simulation complète, j’ai failli abandonner après les sandbag lunges. J’étais seul, sans musique, sans bruit, juste moi, mon souffle, et cette voix dans la tête qui murmurait : « C’est bon, t’as déjà bien bossé. »
Mais je suis reparti. Et c’est là que j’ai compris : la vraie difficulté, c’est de continuer quand plus rien ne pousse.

Après tu peux faire le lache, et te dire « vas-y je ralentis« . Et dans ce cas là, sincèrement, l’Hyrox c’est izy. Si tu mets 8 minutes à faire tes sandbags lunges. Et, que tu fais tes Wallballs 5 par 5 avec 30 secondes de récup. Tu mets 2H, mais c’est une promenade de santé.

Après, auras-tu de la satisfaction d’avoir terminé un Hyrox à 20% de tes capacités ? Quand tout le monde autour de toi s’est dépassé… À toi de voir...

Une difficulté variable selon le niveau… mais toujours exigeante

Bon en vrai il y a une station qui peut importe le niveau de difficulté d’un Hyrox au global, sera toujours affreuse. C’est évidemment les 80m de Burpees Broad Jump.

Pas moyen d’y échapper, c’est un enfer. À l’Hyrox de Paris, c’est là ou j’ai le plus souffert. Surtout après les 50m de Sled Pull à 152kg.

L’Hyrox est structuré pour être accessible à tous grâce à ses catégories adaptées :

  • Open : charges modérées, objectif = finir
  • Pro : charges lourdes, objectif = performer
  • Doubles/Relais : effort partagé

Mais même en Open, rien n’est facile. Tu peux le finir, oui, mais tu le sentiras passer. C’est ça que j’adore : on est tous à notre limite, quel que soit notre niveau.

Ce qui est génial, c’est que tu peux mesurer ta difficulté objectivement. Temps total, temps par bloc, transitions… Chaque course est un benchmark personnel.

En résumé : le niveau de difficulté d’un Hyrox dépend de toi

L’Hyrox est difficile. Pas parce qu’il est inaccessible, mais parce qu’il te renvoie exactement à ce que tu es capable de faire aujourd’hui. Il n’y a pas de bluff, pas d’alibi, pas d’impro.

Et c’est ce qui en fait une des épreuves les plus pures que j’ai connues : claire, universelle, mais impitoyable.

Encore des questions sur la difficulté de l’Hyrox ?

L’Hyrox est-il plus dur que le CrossFit ?
La difficulté est différente : moins technique, mais plus longue et plus linéaire. L’Hyrox teste ta constance, pas ta complexité de mouvement.

Peut-on réussir un Hyrox sans être athlète ?
Oui, mais il faut s’entraîner un minimum. Même en Open, il faut savoir courir, pousser, tirer, sans casser sur la durée.

Quelle est la durée moyenne d’un Hyrox ?
Entre 1h et 1h45 selon la catégorie et ton niveau. En Pro, les meilleurs tournent entre 55 et 70 minutes.

Améliore ton temps sur ton prochain hyrox