De virtuellement champion au blackout : le film des Worlds !

J’aurais aimé te dire que tout s’est passé comme prévu. Que j’étais prêt, affûté, confiant. Que le plan s’est déroulé sans accroc. Mais ce serait te mentir.

Cet épisode final, c’est celui où tout a failli s’écrouler avant même la ligne de départ. Celui où j’ai eu mal. Physiquement. Mentalement. Où j’ai douté. Où j’ai appris plus en 72h qu’en 6 mois d’entraînement.

Tu vas lire l’histoire d’un presque abandon à J-2. D’un départ tête brûlée. D’une explosion mythique aux wall balls. D’un retournement de situation inatendu. Et surtout, de la plus grande leçon de cette aventure : que cette course est autant une épreuve mentale que physique.

Je t’emmène avec moi, de New York à Chicago, jusqu’au dernier wall ball. C’est l’épisode le plus intense que j’ai écrit depuis le début de cette aventure.

Bonne lecture — et accroche-toi, c’est le dernier run.

Mercredi – Le contretemps de dernière minute


Rien ne laissait présager un tel stress à 48h du départ…

Mercredi matin, je me réveille à New York, et là : alerte rouge. Impossible de lever le bras ou de faire une rotation du buste sans douleur. Très vite, je comprends que je me suis bloqué un nerf intercostal — sûrement à cause d’une mauvaise position de sommeil ou d’un faux mouvement la veille.

😰 Grosse panique.
Deux jours avant les Worlds, et j’ai une douleur vive et handicapante. Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive — je connais ce genre de gêne depuis certaines chutes à ski — ce n’est jamais grave, mais c’est très limitant. Pas de rotation possible, donc pas de burpees, et encore moins de wall balls envisageables dans cet état.

Malgré tout, à midi, je prends quand même mon vol pour Chicago.
Pas question de baisser les bras. Je sais que dans ces cas-là, il n’y a pas grand-chose à faire, si ce n’est du repos, de la patience et quelques anti-inflammatoires.

Jeudi – Gestion de crise

Je décide de tout miser sur la récupération active, mais ciblée :

  • Petit vélo en zone 2
  • Quelques minutes de course lente avec la team FRANCE des worlds, juste pour mobiliser
  • Foam roller ++ pour détendre un max la zone
  • Anti-inflammatoires (ibuprofène) pour calmer l’inflammation
  • Faire le plein d’eau et d’electrolytes pour éviter les crampes
  • Et surtout : zéro intensité, pour ne pas réactiver le nerf

Toute la journée est centrée autour d’un seul objectif : mettre toutes les chances de mon côté pour pouvoir prendre le départ vendredi. Rien de plus. Rien de moins.

Quelque part c’est l’avantage d’être entrepreneur et chef d’entreprise. La gestion “de merdes” c’est mon quotidien. Donc bon, que ce soit pour le business ou l’Hyrox, même combat. On panique pas, on regarde ce qui dépend de nous et ce sur quoi on peut avoir de l’impact, et on laisse faire le reste.

Vendredi – Derniers réglages au Navy Pier avant le grand départ

Je me lève le matin, la douleur a diminué… Youpi ?

J’arrive tôt au Navy Pier, concentré, avec une idée en tête : respecter à la lettre ma routine, malgré les incertitudes physiques de la veille.
Objectif : tout tester, tout ressentir, tout valider avant le coup de feu.

Ma routine d’activation complète :

  • 15 minutes de vélo pour lancer la machine
  • Quelques strides et accélérations progressives pour réveiller les jambes
  • 3×100 mètres de ski à haute intensité — autour de 1’35 de moyenne : explosivité ✅
  • Test du sled push & sled pull sur le nouveau revêtement : ça glisse bien, pas de panique
  • 20 mètres de burpees broad jump pour checker coordination et réactivité
  • Une trentaine de wall balls tranquilles pour valider les sensations, la trajectoire, la stabilité

Je termine par un retour au calme : un peu de mobilité et de respiration. Je veux être relâché.

Gros enjeu thermique.
Il fait chaud dans la salle, vraiment trop. Je décide de sortir marcher sous la pluie (il fait 16–17°C) pour faire baisser ma température corporelle, calmer le système nerveux, me recentrer.
Je mets un peu d’eau sur ma tête, sur mes poignets. J’essaie de ralentir mon rythme cardiaque, je respire profondément, je me pose. Tout est maîtrisé. Pas de tension, pas de crispation.

Et là, miracle.
Aucune douleur au dos. Le nerf intercostal me laisse tranquille. Tous les signaux sont au vert.

Cinq minutes avant le départ.
J’entre dans le start tunnel. Moment solennel. J’inspire profondément. Je m’hyper-oxygène. Je suis là. Je suis prêt.

Ma stratégie de course ?
Très simple, très claire :

« Je pars comme un bourrin. J’essaye d’arriver premier au ski. Et je verrai jusqu’où je tiens. »

LE DÉPART – World Championships HYROX 2025, Chicago


14h20. Coup de feu.

Tout le monde part comme des balles. Moi qui pensais partir à fond… Mauvaise pioche. Tout le monde avait eu exactement la même idée.
Alors je m’adapte. Je mets du rythme, sans exploser, avec toujours cette angoisse en fond de décor : est-ce que ce foutu nerf intercostal va tenir ?


RUN 1 (1,3 km)
Je trouve mon flow sans forcer. J’arrive au SkiErg dans les 15 premiers.


SKI
Aucune douleur. Grosse libération.
Je skie en 3’56 — clairement mon pire temps en course, mais peu importe.

“Je reste à 1’49. J’aurais pu faire 1’46, mais je joue la sécurité. Je gère.”


RUN 2
Et là, je vole. Je commence à manger des concurrents un par un. Les jambes tournent bien. Je suis relâché, dans ma bulle.


SLED PUSH
Je rentre dans le top 10 à l’arrivée.
Turf correct. J’ai le sentiment d’avoir hérité d’un bon sled. J’envoie comme jamais.

  • Un premier aller sans pause
  • Ensuite, des pauses toutes les moitiés de ligne, exactement comme prévu.

Je ressors dans le top 5.
Et surtout : je relance bien. J’avais bossé ce moment-là.

“Je savais qu’il fallait garder une fréquence de pas élevée pour évacuer le lactique vite. J’ai retrouvé mes jambes sur le run direct.”


SLED PULL
Et là, je deviens virtuellement World champion : je passe premier.
J’y suis. Objectif atteint. Je rentre premier au sled pull.

Mais là, ça pique. Le sled est lourd. Je souffre. Je termine en 4’04 — très loin de mon meilleur chrono.

“J’ai eu un sled pas simple, mais les autres aussi. Donc je garde l’avance.”


RUN 4 – BURPEES BROAD JUMP
J’avance. La chaleur monte d’un cran.
Ma famille hurle sur le bord de la piste :

“T’as 38 secondes d’avance !”

Ça me booste. Mais là, je sens que ça tape. Je regarde ma montre : 180 BPM.
Ma température interne grimpe dangereusement. Je repense à cette session d’enfer à Solace — tractions, burpees, wall balls.

“Je savais que ça allait être dur. Là, j’y suis.

APRÈS LES BURPEES : LA CASSURE


Et c’est là que mon cerveau a pris les commandes — ou plutôt, qu’il a changé de stratégie sans même me demander mon avis.

Je le sens venir :

“Ça va être très très dur. Tu vas exploser aux wall balls, c’est sûr.”

Alors, il me propose un plan B en douce :

“Ok frérot, tu vas exploser ? Bah donne tout avant. Accroche-toi, fais rêver le public, et on verra pour les wall.”

Erreur de mindset ? TOTALEMENT.

C’est à ce moment là que je perds la course. Je ne le sais pas encore, mais je venais de me défiler mentalement. J’ai flake.


Mais sur le moment, je tiens. Je m’arrache sur le run après les burpees, même si je sens le deuxième revenir fort… et me doubler.


Rameur
Je baisse la tête. Je me recentre.
Je rame à 1’50. Pas glorieux, mais propre.

“Je suis en overpace. C’était le plan. Je continue.”

Je le sais : la fin va faire mal.
Je l’accepte.
Je veux juste pousser jusqu’au mur.


Farmer Carry
J’y vais à fond. Je commence à craquer.

“Je sens que je suis broke. J’ai tout donné.”


Lunges
Je n’arrive pas à récupérer. Le cardio reste haut. Je souffre.
Mais les lunges, c’est mon exercice.

“Je tiens. J’ai mal. Mais je tiens. Temps correct.”

Je réussis à maintenir ma deuxième place.


55 minutes – Arrivée au Wall Ball
Même chrono qu’à New York. J’arrive en 55’ à l’arche 8 des WallBalls.


Mais mon cerveau avait déjà décidé du dénouement

“Tu vas exploser aux wall balls.”

WALLBALL : BLACKOUT


Sans surprise : j’explose totalement.
J’arrive au wallball en surchauffe, 180 BPM. Mais à ce moment-là, plus rien n’existe. Mon cerveau a littéralement déconnecté.

Pour lui la course était finie.

Premier set : 30 reps.

Bim, 11 no-rep pour mauvais ciblage. 3 no-rep pour profondeur insuffisante. Ça pique.

Et là… le néant.

“Je veux juste que ça s’arrête. Je m’en fous du chrono. Je m’en fous de la course.”

Je passe en mode errance.
Je fais des reps par 4.
La balle me tombe dessus.
Elle m’échappe.
Je souffre, en silence.

6 minutes 40.
Là où j’avais visé 4 minutes.

“Je termine en 1h02. Pas spécialement déçu. J’ai tout donné.”


LA RÉALITÉ : PAS AU NIVEAU MENTALEMENT


Je l’analyse à chaud :
Ce n’est pas mon corps qui a lâché. C’est mon mindset.

J’ai trop redouté les wallballs.
Je les ai trop anticipés.
Et mon cerveau, ce petit traître, m’a soufflé :

“Allez vas-y, tu sais que tu vas mourir à la fin. Alors donne tout maintenant… et assume que tu vas exploser.”

Mais malgré l’implosion finale, je retiens l’essentiel :

  • J’étais premier au sled pull
  • J’étais premier aux burpees
  • Je termine deuxième sur la dernière station, malgré le carnage
  • Je me place parmi les meilleurs amateurs du monde

Et surtout :

“C’est probablement la course où j’ai le plus souffert de l’année. Donc non, pas de regrets. J’ai eu ce que je méritais.”

Et mentaleemnt ? Bah j’avoue : “pas au niveau”.

Vendredi soir : analyse, décompression et… coup de tonnerre !

Une fois la ligne franchie, place au débrief et à la décompression.

Après tout, j’ai souffert comme jamais, j’ai tout donné, j’ai le droit à une soirée off.

Mais impossible de ne pas tirer des leçons.
Et surtout, de comparer :

  • À New York, pas de grande souffrance, un wallball en gestion en 4’50, 165 BPM, sub60 manqué de 4 secondes.
  • À Chicago, 180 BPM dès les burpees jusqu’au finish, mur au wallball, et un mental qui break.
Mes stats à NewYork
Mes stats à Chicago

Du coup, forcément, j’ouvre le fichier de stats. Je compare, je cherche à comprendre.
Et là, je vais voir ChatGPT, et je demande :

“Pourquoi cette différence de perf avec un effort pourtant plus intense à Chicago ?”

Réponse rapide et propre :

  • Respiration à bosser.
  • Relâchement musculaire.
  • Fluidité des mouvements.
  • Et surtout : garder du contrôle mental pour éviter de se saborder soi-même.

Et là, coup de tonnerre.
Message de Max “The One” :

“Gros, t’es chaud pour un double pro dimanche ?”

Moi, littéralement en train de manger des bagels avec les jambes en compote :

“Ok. On repart pour un tour.”

Samedi : Revanche au Double Pro ?

Et là, changement de mindset.
Après l’échec des wallballs vendredi, pas question de rester sur ça. Max me propose le Double Pro… je dis oui. Et je me remets direct en mode « mission rattrapage ».

D’abord, objectif d’équipe :
Que Max puisse faire une course pleine, malgré les galères de la veille en double mixte (la vidéo a fait 10 fois le tour du monde je crois),
Et que moi, je sois digne de son relais : propre, constant, utile.

Mais surtout, objectif personnel très clair :
Ne pas exploser au wallball.
Prendre ma revanche mentale.
Et cette fois, assumer jusqu’au bout.

Donc toute la journée du samedi et du dimanche matin, je gère ma récup’ comme un pro.

Du vélo, un peu de run, des étirements, de la mobilité et un seul mot d’ordre : remettre les compteurs à zéro.

Et là, je me fais un vrai pacte mental :

“Peu importe comment tu te sens, tu feras 50 wallballs unbroken. C’est non négociable. Tu ne lâcheras jamais la balle. Tu gèreras ta course pour tenir cette promesse, et tu feras avec ce que t’as.”

Et pour ça, je repars sur les apprentissages de la veille :

  • Respiration contrôlée,
  • Fréquence cardiaque sous surveillance,
  • Et écoute du corps, sans juger, sans forcer — mais sans faiblir.

Cette fois, je ne veux pas juste participer. Je veux réparer.
Et gagner ma bataille au wallball.

Dimanche – Le Double Pro : Revanche mentale en duo

Dimanche, rendez-vous avec Max. On s’échauffe ensemble, on se cale une petite stratégie vite fait… et on part. Simple, efficace, frontal.

Bon, évidemment, les jambes étaient cramées, le dos pas parfait, et j’avais zéro idée de ce que valait vraiment un Double Pro. Résultat : j’ai souffert. Beaucoup.

Mais Max est un monstre de run, et il m’a poussé comme jamais. C’était incroyable de partager ça avec lui. À chaque relance, il me mettait dedans. Et moi, en mode : « accroche-toi, t’as pas le droit de le décevoir ».

Stratégie : 50-50 et communication à fond !

On a coupé les stations 50/50.

  • Max relançait toujours très fort sur le 1er run,
  • Moi je faisais le 2e run pour revenir premier aux stations,
  • Et souvent, j’ouvrais et fermais la station pour que Max reparte avec un run propre.

On a super bien communiqué, aucun couac, c’était PAR-FAIT !

Respiration & lucidité

Et sur chaque tour, j’ai appliqué les leçons du vendredi made in ChatGPT:

  • respiration calme,
  • muscles relâchés,
  • conscience du rythme cardiaque,
  • et surtout : pas de panique.

Je me parlais tout le long : « Respire. Tiens. Gère. »
Et cette fois, je gérais.

Les Wallballs : vais-je tenir ?

Le plan, c’était que Max commence les wallballs et que je termine.
Mais la course me fait passer premier sous l’arche des wallballs. Et là, pas le temps de réfléchir.

J’attrape la balle.
Je me verrouille mentalement.
Et je me répète :

“Tu lâches pas. Tu vas au bout. Tu fais tes 50. T’as pas le droit.”

Et c’est ce que j’ai fait.
Les 51 wallballs unbroken (une seule “no rep”), dans un état de fatigue identique à vendredi.


Mais cette fois, le mental ne m’a pas trahi.
La différence, elle était 100% dans la tête.

Max enchaîne derrière, et les explose en 3’30.
On termine en 54’14, soit :

  • 🔥 17e perf mondiale en Age Group
  • 🔥 35e temps global en Double Pro

Bilan : chacun sa revanche

  • Max a pris la sienne après un mixte compliqué la veille.
  • Moi, j’ai réparé ma défaillance mentale des wallballs.
    Et surtout, j’ai compris une chose essentielle :

L’Hyrox, c’est autant une guerre mentale que physique.
Tu peux avoir les watts… si ton cerveau lâche, t’es fini.

Et maintenant je le sais. J’en ai fait l’expérience.


Et cette course restera comme une masterclass de résilience — partagée, vécue à deux, et gravée pour longtemps.


Clap de fin de la saison 2025 : 4 piliers pour exceller.

Avec cette 4e course enchaînée en 10 jours (entre pro solo, relay, double pro), j’ai vraiment pris le temps d’analyser ce qui fait, selon moi, la base solide pour performer sur une compétition comme l’Hyrox.
Et à ce stade, j’en retire quatre piliers fondamentaux :

1. Engine Builder

C’est la fondation de tout. Construire un moteur solide, capable d’encaisser et de produire de l’intensité pendant une heure non-stop.

→ Intervalles au seuil, volume en zone 2, sessions combinées : tout ce que je partage dans mes entraînements, c’est ça.
Le but : tenir haut dans les watts, longtemps.

Bref tout ce qu’on peut trouver sur les réseaux pour aborder au mieux la partie “sportive et fitness” de l’Hyrox.


2. Body Economy

L’Hyrox, ce n’est pas qu’une question de puissance. C’est une course d’économie énergétique.

Chaque mouvement mal exécuté, chaque relance désorganisée, chaque relâchement postural coûte des secondes… et de la survie sur la fin de course.

C’est simple : les meilleurs ne gaspillent rien.


3. Mindset

La course ne se gagne pas qu’avec des jambes. Elle se perd souvent dans la tête.

Et j’en ai fait l’expérience, en explosant psychologiquement sur les wallballs vendredi.
C’est là que se fait la différence. Verrouiller mentalement, savoir souffrir, se parler, refuser de lâcher : c’est un skill à part entière.


4. Nutrition

Je n’en ai pas encore parlé, mais c’est l’un des piliers les plus sous-estimés.
Sur 60 minutes d’effort à haute intensité, l’état digestif joue un rôle énorme :

  • timing des repas,
  • type de glucides consommés,
  • hydratation avant-course,
  • gestion de la caféine…

Tu peux avoir tout le reste au top. Si tu digères mal, t’es cuit.

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Apparté : Mon approche personnelle sur la nutrition

Je m’alimente très peu le jour de la course — et je le vis comme un véritable avantage.

J’ai clairement ressenti que performer avec un estomac quasiment vide me rendait plus léger, plus efficient, et me permettait une bien meilleure gestion de l’effort.

Je suis convaincu que l’influx sanguin mobilisé pour la digestion vient directement concurrencer celui dont les muscles ont besoin pour être alimentés en oxygène — et ça, ça détériore les performances.

Mes observations en course

À New York, j’avais bien mangé la veille au soir, mais quasiment rien le jour J.

Résultat : je me suis senti affûté, avec même une légère sensation de faim… mais une faim bénéfique. J’étais vraiment bien en course.

À Chicago, à l’inverse, j’ai pris un gel 30 minutes avant de partir — et je l’ai payé :

  • Gêne gastrique pendant les burpees.
  • Une impression que ce petit apport tardif avait déréglé mon efficacité physique.
  • Pourtant j’avais bien mangé en amont, donc ce gel était superflu.

Ce que je crois et veux creuser

Je suis de plus en plus convaincu que la charge glucidique doit être gérée en amont pour l’HYROX (J-1 voire J-2), avec des glucides lents et un peu de gras pour l’énergie à long terme — mais pas dans les heures qui précèdent une course.

J’ai envie de creuser ça sérieusement, avec une approche scientifique. Notamment :

  • L’impact du flux sanguin digestif sur la performance musculaire.
  • Le lien entre sensation de satiété, vigilance nerveuse et efficience musculaire.

Je pense que c’est un vrai sujet trop peu abordé dans le monde du Hyrox. On parle énormément d’engine, de training, de mindset… mais trop peu de nutrition de précision pré-compétition.

Je vais documenter tout ça dans une prochaine newsletter, avec mes propres tests, mes ratés et mes bonnes sensations — pour proposer des pistes concrètes et adaptées à la réalité terrain.

Fin de la saison 1 : 2026 en ligne de mire.

Voilà, la boucle est bouclée.
Cette première saison Hyrox se termine là, à Chicago, sur les World Championships. Et quelle saison.

Je suis allé au bout du bout — physiquement, mentalement, parfois même un peu trop. J’ai fait des erreurs. J’ai testé des trucs douteux. J’ai pris des murs. J’ai appris. Beaucoup.
Et je n’ai jamais autant kiffé m’entraîner, souffrir, progresser et documenter chaque étape.

J’ai découvert un sport, et surtout un terrain d’exploration infini, avec des aventures humaines et des moments de partage exceptionnels !


Hyrox, c’est pas juste une course de fitness. C’est une école d’humilité, de stratégie, de patience et partage entre fous. Un test grandeur nature de tout ce qu’on met (ou pas) dans notre quotidien.

J’ai compris que le mental pouvait me faire gagner… ou me faire exploser.
Que la respiration, la nutrition, la posture, le relâchement, c’était pas des détails, mais des leviers de performance énormes.
Que croire en son process, même s’il est imparfait, vaut mieux que copier celui des autres à l’aveugle.

Je termine cette saison sans trophée au World, mais avec une clarté absolue sur la suite :
Je veux devenir meilleur, et je veux partager ce chemin.
Je veux déconstruire les idées reçues, tester, itérer, comprendre.
Je veux continuer à documenter chaque étape, en essayant d’apporter un max de valeur à celles et ceux qui, comme moi, sont tombés dans cette folie Hyrox.

Merci à ceux qui ont suivi cette première aventure.
Merci à ceux qui m’ont poussé, challengé, encouragé.
Et surtout, merci à ce sport de m’avoir poussé dans mes retranchement cette année.

On ferme ce chapitre.
La saison 2 commence maintenant.

Améliore ton temps sur ton prochain hyrox