Quand y en a plus, y en a encore !
Cette semaine, tout le monde parle d’off-season.
Normal : les Championnats du Monde sont passés, les compteurs sont remis à zéro, et l’adrénaline commence doucement à retomber.
Et pourtant, il restait une dernière échéance à cocher avant de vraiment tourner la page : le challenge hybride du Breakfast Club, en double mixte avec Sarah.

Objectif clair : la gagne. Alors, même si ce n’était pas une compétition officielle, il fallait rester concentré et sortir une belle perf pour clôturer dignement la saison.
En prime ce que je retiens, c’est ce retour à la base. La compétition c’est bien, mais ce que j’aime profondément, c’est m’entraîner pour l’Hyrox.
J’ai retouché un peu à la muscu « classique » cette semaine, mais je me suis rapidement ennuyé. L’Hyrox me manque déjà.
Alors cette off-season, je veux l’aborder à ma manière : sans pression, sans suranalyse, avec du plaisir et du partage. M’entraîner aves les fous du breakfast club, de l’usine, de R2 (ils se reconnaîtront haha).
Bref, reconnecter à l’essence même du truc. Sentir que le sport reste un jeu. Et continuer de creuser, explorer, affiner, autour de mes 4 gros axes de recherche actuels : Body Economy, Nutrition, Engine Builder et Mindset.
Une semaine pas OFF du tout !
Lundi, j’ai voulu remettre un peu de force au menu. Ça faisait longtemps que je n’avais pas bossé sérieusement les fondamentaux : développé militaire, front squat, bench…
Autant dire que la reprise m’a bien secoué. J’ai voulu reprendre directement avec les poids que j’utilisais avant la dernière ligne droite de Chicago, mais j’ai vite compris que le corps, lui, n’était pas tout à fait revenu.

J’ai galéré comme rarement : chaque série me demandait une récup XXL. J’ai quand même réussi à tenir des développés militaires à 50 kg à la barre, et des blocs de front squat propres.
Toujours quelques petites douleurs : Pied gauche, hanche, même un peu le dos : rien de paralysant, mais des petites alertes à ne pas ignorer.
Ce sont des trucs qu’on sous-estime souvent, mais à force d’enchaîner les blocs sans réel break, on accumule des douleurs qui deviennent chroniques.
Donc oui, je veux continuer à m’entraîner, mais pas au détriment de la longévité.
J’ai décidé que pendant mes vacances dans le Sud-Ouest en juillet, j’irai faire des échographies de contrôle : pied, hanche, dos. Pas pour me faire flipper, juste pour m’assurer qu’il n’y a rien de grave et adapter mes routines en conséquence.
Parce que la vraie perf, c’est de durer.
retour aux pitreries de l’Hyrox
Comme je le disais en intro, j’ai repris les entraînements type Hyrox, parce que ça me manquait beaucoup trop. J’avais besoin de me remettre des blocs burpees, des combinaisons un peu crades, bref : des pitreries dans les règles.
Et franchement, je sens que j’ai grave progressé.
Mardi, on est allés s’entraîner en plein cagnard avec Farid, au stade. Objectif : travailler en conditions extrêmes. Il faisait super chaud, mais on a enchaîné des blocs de run + burpees + sleds, le tout à un effort modéré ++ mais constant.
L’idée, c’était de survivre à la chaleur tout en continuant à explorer la body-economy, et j’ai été assez surpris : je n’ai pas tant souffert que ça. Surement grâce au jeûne (j’y reviens plus bas).
Mercredi et jeudi, rebelote : quasiment que des blocs type Hyrox, souvent en indoor à’ l’Usine, dans une chaleur étouffante (30–33°C), avec des formats bien dégueulasses.
J’ai du perdre 3L d’eau à chaque training, ce qui est bon signe niveau “adaptabilité” à la chaleur.
Et surtout, grosse surprise sur les thrusters : là où avant c’était un calvaire, je me sens désormais à l’aise. Je ne les ai pourtant pas travaillés de manière spécifique, à part dans les blocs de prépa pour les wallballs, mais mon corps a clairement intégré le mouvement.
Autant j’ai perdu en force pure (front squat, dev militaire, etc.), autant j’ai gagné en explosivité sur des mouvements fonctionnels comme les thrusters.
Aujourd’hui, je passe facilement des séries de 10-12 avec des haltères de 12,5 kg, sans avoir le cœur qui explose. Et ça, c’est vraiment une petite victoire personnelle.
Encore une preuve que le corps s’adapte à tout, même aux exos qu’on déteste au début. Il suffit juste de passer le cap.
En parallèle, toujours dans la logique de Train Smarter, j’ai complètement mis de côté le SkiErg jusqu’au Breakfast Club.
Trop violent pour le cardio, trop explosif, pas utile dans cette phase de “recovery + adaptabilité”.
À la place, j’ai intégré l’AssaultBike dans tous mes blocs : c’est un exercice que je trouve beaucoup plus complet, beaucoup moins traumatisant, et qui fait bosser la caisse de manière intelligente.
Tous les blocs que je faisais avant en split avec du SkiErg, je les ai switchés en AssaultBike.
Et franchement, je préfère : c’est moins taxant pour le système nerveux et musculaire, et beaucoup plus utile pour travailler l’endurance lactique et le souffle. C’est aussi un bon moyen de préserver les articulations et d’éviter les blessures.
Donc voilà : reprise des blocs Hyrox + adaptations malignes = combo gagnant pour moi cette semaine.
Quelques réflexions sur le Heat training et le Body Economy
Cette semaine, ce qui m’a sauté aux yeux (et surtout ruisselé du front), c’est à quel point l’entraînement en conditions chaudes est formateur – à la fois pour le mental et pour l’économie corporelle.
Quand tu t’entraînes dans des environnements à 30–35°C, que ce soit en plein air ou dans une box mal ventilée, tu te mets à transpirer comme jamais. C’est désagréable, mais incroyablement révélateur.
En fait, ça mime parfaitement l’expérience d’un Hyrox, où tu es trempé après 2 minutes, et où il faut pourtant tout donner pendant une heure.
J’ai encore pu le mesurer concrètement : samedi dernier, 33 degrés on a fait un gros bloc au stade avec Farid et Sarah. Sur des runs à allure zone 3, j’étais déjà à 165 BPM. Mercredi, même bloc, mais il faisait 5°C de moins, et j’étais à 155 BPM pour la même allure. 10 BPM d’écart juste à cause de la température. C’est énorme.
Et ce que ça montre surtout, c’est que la chaleur modifie complètement ton équilibre physiologique : tu ventiles plus, tu perds plus d’eau, ton cœur s’emballe plus vite.
Donc l’enseignement est clair :
👉 Il faut intégrer du heat training dans la prépa, pour habituer le corps à gérer cet environnement.
👉 Et il faut prévoir des micro-tactiques pour se rafraîchir le jour J.
Sur ce point, je me suis souvenu d’une vidéo d’Andrew Huberman, que j’avais vue il y a plusieurs années.
Il évoquait des tests faits sur des exercices simples (ex : traction), où la seule variable testée était la capacité à refroidir les extrémités (en l’occurrence les mains).
Les personnes qui tenaient une bouteille froide entre deux séries voyaient leurs performances augmenter de manière significative – simplement parce qu’elles maintenaient une température corporelle plus stable.
Conclusion :
– Le jour J, il faudra peut-être que je me verse de l’eau sur la tête, les poignets, les mains.
– Peut-être que le bandeau de Jake Dearden, qui évacue la chaleur du crâne, est une bonne idée.
– Peut-être que certaines matières de gants ou de maniques peuvent améliorer le grip, mais aussi la thermorégulation

.
Bref, encore des zones d’optimisation trop peu explorées à mon goût.
Mais plus je creuse, plus je vois à quel point ces petits détails peuvent faire la différence. Et je vous partagerai tout ce que je découvre à ce sujet dans les prochaines newsletters.
Mindset : Le jeu du long terme
Autre point que je retiens cette semaine, c’est que le Hyrox est un sport de patience. Un sport d’adaptation lente, de progression souvent invisible sur le court terme, mais redoutablement efficace quand on regarde sur 6 mois, 1 an, ou plus.
Et c’est là que le mindset joue un rôle central.
Le piège : vouloir tout, tout de suite
L’erreur classique, c’est de vouloir optimiser trop vite. De voir où on veut aller… et de se décourager en regardant d’où on part.
C’est un jeu dangereux, parce que ça donne envie d’abandonner.
On voit les perfs des autres, les podiums qui défilent sur Instagram, les « 3 semaines pour exploser ton Hyrox », et on oublie que la norme, c’est le temps, le travail, les hauts et les bas.
J’en ai eu la preuve encore cette semaine, au Breakfast Club qu’on a couru en double mixte avec Sarah. À la fin, on avait des wallballs à 6 kg : j’ai trouvé ça facile.
Je n’avais pas touché une wallball de 6 kg depuis mon Hyrox Open à Karlsruhe, il y a plusieurs mois. Et pourtant, les reps sont passées toutes seules, à bonne cadence, avec de la fluidité. Comme les thrusters un peu plus tôt dans la semaine, le corps avait fini par s’adapter.
Comme quoi : les efforts laissent toujours une trace. On pense galérer… et puis un jour, on se retourne, et on voit qu’on est devenu bon là où on flanchait.
Accepter que ça prenne du temps
L’Hyrox est un sport d’élite, d’exigence, de finesse. Et ça ne s’apprivoise pas en 3 semaines.
Je le vois moi-même : il m’a fallu 6 à 8 mois pour être “correct” sur les wallballs, et je suis encore loin d’avoir craqué la formule pour les 9 kg en Pro.
Pareil pour le run, les sleds, l’enchaînement des stations…
Je sais qu’il va me falloir 12 mois MINIMUM de plus pour être vraiment solide sur l’ensemble des composantes du sport. Et c’est ok. Parce que c’est comme ça qu’on construit une base indestructible. Une caisse qui tient n’importe quelle course. Une tête qui ne lâche plus.
Exemple sur le run par exemple, ou il m’a fallu 6 mois et des centaines de KM pour augmenter la cadence (PPM) de 5, et augmenter mon seuil SV1 de quelques secondes.


Et c’est ça que je veux te rappeler ici :
Le corps n’est pas TikTok. Il ne réagit pas en 15 secondes. Il faut le temps. Il faut la régularité. Il faut la discipline. Et il faut surtout la patience.
Donc oui, peut-être que tu n’as pas encore trouvé comment ne pas exploser au wallball. Peut-être que ton run te frustre. Mais si tu fais le travail, si tu tiens, les progrès viendront.
Je me le répète aussi tous les jours :
“Tu n’es pas celui qui craque au wallball. Tu es celui qui va réussir au wallball. Tu n’as juste pas encore trouvé la bonne formule.”
Et c’est exactement le bon état d’esprit à cultiver.
Nutrition : Le jeûne, la vraie bonne piste ?
Cette semaine, j’ai continué à m’entraîner exclusivement à jeun, et franchement, je pense que je tiens quelque chose. Je ressens vraiment une différence, et pas juste dans le corps : dans la tête aussi.
Déjà, en termes de mindset, s’entraîner à jeun change tout. Quand t’es à jeun, ton corps est en alerte, ton cerveau est affûté, et surtout, t’as pas envie d’abandonner. Tu passes en mode chasseur. C’est un peu comme si la faim, au lieu de te rendre faible, te rendait plus déterminé.
Ensuite, je l’ai expérimenté en conditions chaudes. Cette semaine, il a fait très chaud à Paris. Et j’ai beaucoup moins souffert de la chaleur que d’habitude. Je pense que si j’avais mangé avant mes trainings, j’aurais explosé.
Là, avec l’estomac vide, le sang reste dispo pour les muscles, pas pour la digestion, donc le corps ventile mieux, et les BPM ne s’envolent pas aussi vite.
J’en ai discuté pas mal avec Madani, mon binôme de run à l’Usine. Lui aussi s’entraîne toujours à jeun.
Il prend juste un peu d’électrolytes avant, et il enchaîne les meilleurs runs de sa vie depuis qu’il a adopté cette approche. Donc clairement, ça confirme mes ressentis.
Je n’ai pas encore mis la main précisément sur ce qui se passe Chimiquement dans le corps, mais je continue à écouter mes sensations. Oui, c’est vrai que pour de l’ultra-explosivité, c’est pas ouf. Typiquement sur le SkiErg, je sens que j’ai moins de punch.
Mais l’Hyrox, ce n’est pas un 100m. C’est une course de 60 minutes, où la régularité et l’économie sont reines. Et là, le jeûne devient une arme.
Le jeûne te pousse naturellement à éviter la zone 5. Et ça, c’est peut-être justement le secret : éviter la zone 5 trop tôt, ne pas sur-pacer, et garder de l’énergie pour la fin.
Je vais donc continuer à tester, expérimenter, documenter.
Et pour ceux que ça intrigue, je vous recommande vraiment de creuser les vidéos d’Andrew Huberman sur le sujet. Il y parle longuement du jeûne, de son impact sur la vigilance, sur les performances, sur l’homéostasie du corps. Et même si ce n’est pas 100% adapté au format Hyrox, ça donne des clés de compréhension sur pourquoi on ressent ce qu’on ressent.
Et si vous testez le fasting dans vos entraînements, je veux vos retours. On est en phase d’exploration, alors autant apprendre ensemble.
Après il faut compenser le soir et bien recharger les batteries le lendemain. Quoi de mieux que les Bagels américains pour ça haha (#chicago_me_manque) !

Engine builder : retour sur les croustillades de la semaine
Comme je le disais, j’ai pas pu m’en empêcher : je me suis refait des petites croustillades comme on les aime. Le genre de sessions qui me font kiffer. J’ai ressorti le combo Murph + double bloc de 40 minutes, que je vous détaille juste ici :
🧱 Bloc 1 – Explosivité & endurance :

Honnêtement ? Hyper complet.
Pourquoi j’aime ce bloc ? Parce qu’il mixe tout :
- Du cardio
- De l’explosivité
- De la gestion de lactique
- Une finition wall balls pour tester la résistance mentale
Et en plus, l’Assault Bike à la place du SkiErg, je valide totalement. C’est beaucoup moins taxant en charge articulaire, ça fait bosser toute la chaîne musculaire, et surtout, ça te fait apprendre à mieux encaisser sans tout cramer d’un coup.
Bloc 2 – Puissance et pacing :

- Objectif : ne jamais passer les 160 BPM
Et j’ai réussi !
C’est tout l’intérêt de ce bloc : apprendre à enchaîner vite, propre, sous fatigue, sans faire péter le cœur.
Je pense que ces deux blocs-là résument assez bien la logique Hyrox : t’envoies, mais tu gères. Tu finis fort, mais sans te désintégrer. Et surtout, tu apprends à rester dans ta zone optimale pour performer longtemps, pas juste pendant 2 rounds.
🎯 Train smarter, not harder.
Et là, franchement, mission accomplie. Pas besoin de 3 jours de récup. Juste du plaisir, de la sueur, et du travail intelligent.
Si vous testez ces blocs, je veux vos temps, vos BPM, vos sensations. Parce que plus on documente, plus on progresse ensemble.
Ressource de la semaine : le tempo run, cette pépite sous-estimée
Deux éléments m’ont pas mal fait réfléchir cette semaine.
D’abord, un post Instagram de Dylan Scott. Le mec annonce qu’il court ses Hyrox… à 160 BPM.
Alors bon, je ne connais pas sa FC max, ni ses zones précises, mais 160 BPM en course complète, pour un gars qui fait top 3 mondial, j’ai trouvé ça complètement hallucinant.
Alors, comme je suis un peu un touriste (et pas un coach), je me suis replongé dans quelques vidéos pour me refaire une bonne piqûre de rappel sur les zones d’intensité.
Je suis retombé sur une vidéo que je trouve vraiment excellente sur le travail au seuil, que je vous remets ici.
Quand je regarde mes propres datas, notamment de Chicago, ma moyenne cardiaque sur la course est de 176 BPM.
Et pourtant, mon seuil 1 (zone 3), d’après les tests HumanFab que j’avais fait en décembre, c’est 160-162 BPM. C’est là que je devrais courir pour permettre à mon corps d’être à l’équilibre, de produire autant d’acide lactique que je peux en évacuer, et donc d’avoir une vraie body economy.
Conclusion : j’ai couru tout Chicago en mode full anaérobie. Pendant une heure.
Alors oui, quelque part, ça me rassure sur le mental. J’ai tenu une heure en zone rouge.
Mais à un moment, le corps lâche, c’est normal.
Et les wallballs ont juste été l’explosion finale logique, pas uniquement une défaillance mentale.
Du coup, ça remet pas mal de trucs en question :
- J’ai fait beaucoup trop de séances zone 5 cette année.
- J’ai valorisé à tort les formats type à 180 BPM d’entrée de jeu, avec la logique “explose-toi et tiens”.
- Et j’ai totalement sous-estimé le pouvoir du travail au seuil pour construire une base solide et durable.
🎯 Plan de route à venir
Je vais :
- Réduire mes séances full anaérobies.
- Introduire 1 tempo run par semaine, avec une consigne simple :
➤ 20-25 minutes à 160 BPM
➤ Pour moi, ça correspond à du 3’45/km, soit environ 16 km/h
➤ Travailler l’économie, le relâchement, la respiration, sans jamais péter un câble.
Je garderai évidemment une session de VMA ou de seuil anaérobie pur par semaine, pour continuer à bosser la puissance.
Mais clairement, cette semaine, je change de paradigme.
Je ne veux plus courir mes Hyrox comme un débile.
Je veux voir ce que ça donne si je pars avec contrôle, sans chercher le chaos dès le premier run.
Peut-être que je ne battrai pas directement mon record, mais au moins, je construirai sur quelque chose de plus intelligent. Et peut-être que c’est ça, la vraie clé pour passer sous la barre des 60 minutes en Solo PRO.
En tout cas, je vous invite vraiment à consulter cette vidéo. C’est clair, pédagogique, et je pense que ça peut changer pas mal votre façon de vous entraîner.
LE Clou du spectacle 🎉 : le Breakfast Club
Aller on finit en beaut cette semaine avec le summer games du Breakfast Club, qui s’est tenu samedi.
Première fois que je prépare une course hybride en mixte avec Sarah, et franchement ? C’était incroyable.
On était sur la même longueur d’onde direct : ON VEUT GAGNER !
Ce qui est très intéressant sur un format mixte, c’est que c’est une vraie équation stratégique :
- Il faut que le partenaire masculin n’explose pas sur les stations, parce qu’il prend souvent un peu plus les charges.
- Il faut aussi ne pas griller sa binôme sur la partie run, car le rythme masculin peut facilement dépasser les allures des femmes.
- Et au milieu de tout ça, il faut communiquer, doser, s’écouter, et garder un run propre, sans casser le rythme, tout en optimisant les relais sur les stations.
Clairement, j’ai trop kiffé cette dynamique en duo.

Une course pleine d’intensité

L’objectif était clair : essayer de gagner.
On finit 2e, donc hyper satisfaits ! Bravo au duo gagnant Adrien & Angélique, qui se sont inscrits la veille au soir pour courir le lendemain matin… Les monstres. 👏
Et ensuite, difficile de ne pas faire un énorme shout-out à Farid le Master Brain de ces games et toute son équipe, Hugo, Geoffrey, Kewin, et Edouard, qui ont animé la partie comme des dingos.
À eux seuls, réussir à créer un événement hybride d’une qualité digne d’un Hyrox, autour d’un stade parisien, c’est juste exceptionnel.
Tout était là :
- La vibe, full black (merci au dress code)
- L’ambiance de ouf, avec 25 % de finishers des Worlds
- L’énergie, le respect, l’envie de se dépasser, la joie de se retrouver entre tarés d’Hyrox
Franchement, c’était le feu d’artifice parfait pour clôturer cette première année sur ce sport.
(Et je suis quasi sûr que Sarah dirait pareil).
Le message derrière tout ça

Ce Breakfast Club m’a aussi rappelé pourquoi on fait tout ça.
Oui, parfois le sport Hybride est un sport un peu solitaire, on enchaîne les blocs en solo.
Mais ces moments de partage, ces expériences de groupe, cette folie collective, c’est ça qui me fait vibrer, et c’est ça que je veux continuer à documenter et partager avec vous dans cette newsletter.
Et puis, franchement, quel niveau en France !
Le niveau monte, les gens s’entraînent dur, et je pense qu’en 2026, la France va commencer à placer des pions très sérieux à l’élite15.
Donc si vous êtes dans le coin, n’hésitez jamais à me proposer un training, une idée de challenge.
J’adore m’entraîner avec d’autres passionnés : Farid, Sarah, tous les compagnons de R2, du the1camp, les runneurs de l’usine, tous ceux qui vivent ce sport avec la même intensité.
Bref, un énorme merci au Breakfast Club, à toute l’orga, à tous ceux qui sont venus s’exploser la gueule dans la joie.
C’était vraiment un moment hors du temps, et j’ai hâte de l’épisode 3.
💥 Fin de la saison 1. Place à la suite.
Perspectives 2026 : on remet le couvert ?
Bon, qu’est-ce qu’on vise pour 2026 ?
On va pas se mentir… j’ai envie de tout péter en 2026.
Parce que ce sport est trop stylé, parce qu’il m’a absorbé, et parce que ce qu’on vit, notamment avec des événements comme le Breakfast Club, ça donne juste envie d’en faire encore plus.
Objectif principal : Sub-60 en Solo Pro
La ligne directrice reste claire : aller chercher ce Sub-60 en Pro, en solo.
Continuer d’expérimenter, affiner la strat’, construire un corps capable de tenir une heure à bloc sans exploser.
Et évidemment, vous partager tout ça.
Bon… petit plot twist : aujourd’hui, s’inscrire à un Hyrox est presque aussi dur que le courir.
J’ai voulu m’inscrire à Bordeaux en Pro, mais plus de place.
Donc si jamais vous entendez parler d’un désistement, je prends direct !
Du coup, je me suis inscrit en Solo Open à Bordeaux.
Pas prévu à la base, mais ce sera une bonne opportunité pour :
- Travailler le pacing pur
- Gérer l’effort sur un format un peu plus light
- Tenter de battre mon PR de 58’30
Si je sors un 57 Open, ce sera déjà très cool, en attendant un vrai Pro.
L’axe mixte & les objectifs partagés
Le Breakfast Club m’a donné envie de creuser la piste du double mixte.
Avec Sarah, on va peut-être se caler quelques Hyrox ensemble, pour voir ce qu’on peut faire.
Clairement, il y a un coup à jouer — viser un Sub-60 aussi en mixte, ce serait une sacrée perf.
Bref, plein de possibilités.
L’été, entre croustillades, chill et océan
À très court terme :
- Je reste quelques jours à Paris
- Puis je descends dans le sud-ouest, direction Hossegor
- Si vous êtes du coin : go s’entraîner ensemble !
Je compte aller à Break Training, m’entraîner sec avec mes frères qui sont aussi des sportifs tarés, et kiffer les blocs dans la sueur et la bonne humeur.
L’idée :
👉 Garder des bons trainings
👉 Travailler les seuils, notamment faire baisser les BPM au run
👉 Pas de plan, juste se régaler et documenter ce qui marche
Le plan d’entraînement plus précis ? Il arrivera à la rentrée de septembre.
🇮🇹 🇨🇭 🇫🇷 🇩🇪 Les courses 2026 en ligne de mire
À date, voilà les targets Hyrox :
- Rome
- Genève
- Paris
- Bordeaux
- Francfort
Encore une fois, si vous avez des places en Pro (Solo ou Double), et que vous pensez ne pas y aller… DM-moi. Je prends !!!
Voilà la team, merci de m’avoir suivi sur cette première saison, cette première boucle de newsletter.
On a encore rien vu, c’est que le début.
Profitez bien de l’été, entraînez-vous avec plaisir, testez des trucs, faites des erreurs, documentez.
Et comme toujours…
Je continue à partager tout ce que je vis ici, avec le plus d’honnêteté possible.
La suite ? Des entraînements, des dingueries, des tests, des erreurs, et de la progression.